L’auteur, François Michel, est depuis tout jeune passionné par les camions. Durant toutes ces années, que ce soit pendant ses études ou ensuite dans le cadre de sa vie professionnelle, il aura toujours vécu à proximité des poids-lourds. C ’est ce qui va l’amener, quelques années après le début de sa retraite, à souhaiter partager les nombreuses archives qui constituent sa collection et à remettre à l’honneur nombre d’entreprises lorraines ayant possédé, à un moment de leur histoire, un ou plusieurs camions. Transporteurs routiers, sociétés de Travaux Publics, carrossiers, relais routiers, dépanneurs poids lourds, concessionnaires, minoteries, compagnies pétrolières.... Toutes ces entreprises de l’Est de la France méritaient de se voir citées dans les pages de cet ouvrage. François Michel a passé sa vie à réunir et accumuler toutes ses archives, traces d’un passé pas si lointain et surtout d’un patrimoine dont on ne pense pas assez qu’il est le symbole de toute une région. Sans camion, l’économie d’un pays, d’une région, d’un département ne peut évoluer. Les échanges entre partenaires ne peuvent avancer. L’histoire de la Lorraine a été marquée par les guerres. A chaque fois, que ce soit en 1870 ou pendant la Première Guerre et la Seconde Guerre Mondiale, ses villages, ses villes et ses départements que sont la Meurthe et Moselle, la Meuse, la Moselle ou bien les Vosges ont toujours su réagir et revenir au premier plan de notre industrie.
Grâce au courage d’hommes et de femmes, le transport routier lorrain a donc écrit ses lettres de noblesse en participant activement à la reconstruction du pays, en épaulant les grandes industries chimiques et sidérurgiques lorraines. Combien étaient-ils au début des années cinquante ? Combien sont-ils désormais à la fin de cette année 2016 ? Il est difficile de le dire, mais ils sont bien trop nombreux à avoir disparu au cours des dernières années., François Michel a souhaité donner une nouvelle suite à son second tome paru fin 2015. C’est désormais chose faite et nous sommes heureux de présenter les entreprises qui, tant pour des raisons de place que quelquefois de temps n’ayant pu rassembler assez de documents en temps et heure, n’avaient pu figurer auparavant. Les multiples contacts, noués lors des rencontres avec des transporteurs encore ou plus en activité, sont toujours riches d’anecdotes et de souvenirs et permettent de pérenniser une histoire régionale de la route, dont de nombreux témoins nous ont hélas quittés. Que ces photos leur rendent un vibrant hommage. Les matériels et les conditions de circulation n’étaient pas aussi faciles que de nos jours. Puiss également que, parmi des lecteurs d’autres régions, certains trouvent le temps et la passion pour créer à leur tour d’autres « Bahuts de … ».
